Un carrelet en couleur
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Un carrelet en couleur
Un tres bel article "sud ouest" sur le carrelet le plus connu de l estuaire coté médoc
Le carrelet de Bernard Lapeyre est l'un des plus photographiés du Médoc. Décoré de tableaux multicolores, il est le porte-étendard d'une pêche simple et ludique.
Après deux mois de fièvre touristique, le calme est revenu sur les rives de l'estuaire girondin. « Des vacanciers s'arrêtaient ici presque tous les jours pour poser des questions et prendre des photos », s'amuse le cabanier Bernard Lapeyre, très fier de son succès.
À mi-chemin entre Pauillac et Saint-Estèphe, son carrelet baptisé « L'Astrolabe » est sans doute le plus coloré de tous. Chaque fois qu'il vient pêcher, Bernard prend soin de hisser des drapeaux de marines multicolores. Et, depuis cet été, presque toute la surface de la cabane est couverte de grands tableaux de marine. « Ça attirera peut-être aussi les poissons… » sourit-il.
1 000 cabaniers veulent s'exprimer
Un an après la fin de l'enquête publique devant lui donner naissance, le Parc marin des pertuis charentais et de la Gironde continue de faire débat. Bien décidés à faire entendre leur voix, 1 000 pêcheurs au carrelet ont demandé à être représentés au sein du comité de gestion. En vain.
« Nous avons envoyé des courriers à tous les préfets concernés il y a un an. Aucun n'a daigné nous répondre », regrette Bernard Lapeyre, qui préside l'Association des cabaniers du Médoc.
Protégé par du vernis
Les 500 carrelets de pêche de l'estuaire nécessitent un entretien constant de la part des cabaniers. « Il faut constamment les repeindre, comme un bateau de pêche battu par le vent et l'eau salée », explique Bernard.
Pour les protéger, les quatre tableaux ont donc été recouverts d'une épaisse couche de vernis. Ils rappellent les grands moments vécus par les deux amis : les seize mois de service militaire du pêcheur sur l'escorteur « Vauquelin », et les nombreux sauvetages en mer réalisés par Daniel, secouriste volontaire. « Inoubliables », lancent-ils à l'unisson.
Une architecture contrôlée
Posé sur des pilotis à une dizaine de mètres du rivage, chaque carrelet est immatriculé au nom d'un pêcheur, qui n'est pas pour autant seul maître à bord. Les cabaniers louent leur emplacement au port autonome de Bordeaux, qui fixe des directives très strictes en matière d'architecture.
« Depuis la tempête de 1999, les cabanes doivent être construites en bois. La tôle est seulement admise pour les toits », explique un cabanier. Entièrement métallique, celle de Bernard Lapeyre échappe de peu à la nouvelle réglementation : il l'a héritée de son père qui l'avait construite au tout début des années 1980.
Une pêche de hasard
Tandis que Daniel est occupé à visser son dernier tableau, Bernard commente la saison de pêche. « Ce n'est pas une grande année, reconnaît-il, mais il y a toujours beaucoup de crevettes. Et j'ai attrapé plusieurs jolis poissons, dont une sandre de 42 centimètres. »
Pêcheurs amateurs, rares sont les cabaniers qui vendent leurs prises sur les marchés locaux. « Nous relevons notre grand filet toutes les dix minutes environ, c'est une pêche de hasard, suffisante pour des dîners en famille », explique Bernard, que les sirènes de la pêche au gros n'attirent pas. Les crevettes capturées ce jour-là finiront dans une poêle, arrosées d'huile d'olive et flambées à l'armagnac. Pêcheur tranquille et bon vivant, le propriétaire de « L'Astrolabe » n'est pas prêt de perdre le nord.
Le carrelet de Bernard Lapeyre est l'un des plus photographiés du Médoc. Décoré de tableaux multicolores, il est le porte-étendard d'une pêche simple et ludique.
Après deux mois de fièvre touristique, le calme est revenu sur les rives de l'estuaire girondin. « Des vacanciers s'arrêtaient ici presque tous les jours pour poser des questions et prendre des photos », s'amuse le cabanier Bernard Lapeyre, très fier de son succès.
À mi-chemin entre Pauillac et Saint-Estèphe, son carrelet baptisé « L'Astrolabe » est sans doute le plus coloré de tous. Chaque fois qu'il vient pêcher, Bernard prend soin de hisser des drapeaux de marines multicolores. Et, depuis cet été, presque toute la surface de la cabane est couverte de grands tableaux de marine. « Ça attirera peut-être aussi les poissons… » sourit-il.
1 000 cabaniers veulent s'exprimer
Un an après la fin de l'enquête publique devant lui donner naissance, le Parc marin des pertuis charentais et de la Gironde continue de faire débat. Bien décidés à faire entendre leur voix, 1 000 pêcheurs au carrelet ont demandé à être représentés au sein du comité de gestion. En vain.
« Nous avons envoyé des courriers à tous les préfets concernés il y a un an. Aucun n'a daigné nous répondre », regrette Bernard Lapeyre, qui préside l'Association des cabaniers du Médoc.
Protégé par du vernis
Les 500 carrelets de pêche de l'estuaire nécessitent un entretien constant de la part des cabaniers. « Il faut constamment les repeindre, comme un bateau de pêche battu par le vent et l'eau salée », explique Bernard.
Pour les protéger, les quatre tableaux ont donc été recouverts d'une épaisse couche de vernis. Ils rappellent les grands moments vécus par les deux amis : les seize mois de service militaire du pêcheur sur l'escorteur « Vauquelin », et les nombreux sauvetages en mer réalisés par Daniel, secouriste volontaire. « Inoubliables », lancent-ils à l'unisson.
Une architecture contrôlée
Posé sur des pilotis à une dizaine de mètres du rivage, chaque carrelet est immatriculé au nom d'un pêcheur, qui n'est pas pour autant seul maître à bord. Les cabaniers louent leur emplacement au port autonome de Bordeaux, qui fixe des directives très strictes en matière d'architecture.
« Depuis la tempête de 1999, les cabanes doivent être construites en bois. La tôle est seulement admise pour les toits », explique un cabanier. Entièrement métallique, celle de Bernard Lapeyre échappe de peu à la nouvelle réglementation : il l'a héritée de son père qui l'avait construite au tout début des années 1980.
Une pêche de hasard
Tandis que Daniel est occupé à visser son dernier tableau, Bernard commente la saison de pêche. « Ce n'est pas une grande année, reconnaît-il, mais il y a toujours beaucoup de crevettes. Et j'ai attrapé plusieurs jolis poissons, dont une sandre de 42 centimètres. »
Pêcheurs amateurs, rares sont les cabaniers qui vendent leurs prises sur les marchés locaux. « Nous relevons notre grand filet toutes les dix minutes environ, c'est une pêche de hasard, suffisante pour des dîners en famille », explique Bernard, que les sirènes de la pêche au gros n'attirent pas. Les crevettes capturées ce jour-là finiront dans une poêle, arrosées d'huile d'olive et flambées à l'armagnac. Pêcheur tranquille et bon vivant, le propriétaire de « L'Astrolabe » n'est pas prêt de perdre le nord.
Une cabane qui a la pêche
Désiré Bacquey à gauche avec Daniel Bernard attendent les beaux jours pour peaufiner les derniers détails du tableau. (Ph. C. P.)
Et de deux ! Assurément Daniel Bernard semble avoir pris goût à la fresque sur carrelet !
Pour faire une surprise à son mari, Mme Bacquey avait demandé en secret à Daniel Bernard un beau paysage pour décorer avantageusement le carrelet de son mari Désiré. Cette idée lui est venue lorsqu'elle a découvert la cabane de pêcheur de Bernard Lapeyre à Saint-Estèphe. Illustrée par l'artiste, sur trois côtés, de paysages marins, cette dernière retrace en image quelques moments forts de la jeunesse du président de l'association des Cabaniers du Médoc.
Le vignoble et l'estuaire
Là, en revanche, la grande face plane qui donne sur la berge du carrelet a été entièrement recouverte des couleurs chaudes du vignoble en automne et du bleu azur de l'estuaire. En son centre, une illustration de la Tour du château Coufranc de Saint-Seurin-de-Cadourne fait office de « vigie ». À la fenêtre, quelques figures marquantes de l'histoire de Pauillac devisent tranquillement. L'artiste confie qu'il « aime les tableaux qui racontent une histoire ». Il y a là, Désiré Bacquey, à ses côtés, le curé Gabriel Gachet qui œuvra à son époque pour créer la première école de Pauillac, André Cazes maire de Pauillac de 1947 à 1991, Dominique Garby édile de 1930 à 1938 ainsi que d'autres personnalités chères à l'artiste.
Le jardin de Désiré Bacquey donne précisément sur sa cabane de pêche, il peut ainsi tout à loisir contempler la fresque visible de loin.
Publié le 23/02/2013 Sud Ouest
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