L energie éolienne Offshore peut être un jour pour le Médoc
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L energie éolienne Offshore peut être un jour pour le Médoc
Le syndicat professionnel France énergie éolienne dévoile les zones où pourraient être installés 80.000 MW d'éoliennes au large des côtes françaises, contre 3000 MW actuellement en projet.
La carte de France des éoliennes en mer en 2030
Alors que le gouvernement a publié en début de semaine le cahier des charges de l'appel d'offres portant sur les futurs parcs éoliens en mer de Noirmoutier et du Tréport, le syndicat professionnel France énergie éolienne (FEE) a identifié les zones où pourraient être implantées des milliers d'éoliennes dans les vingt prochaines années. Une carte que l'organisme va présenter à l'État.
Car, à la différence du Royaume-Uni qui a un plan très ambitieux, la France, pourtant forte du deuxième gisement éolien en Europe, n'a pour l'heure pas planifié le déploiement de l'éolien en mer au-delà des deux appels d'offres qui viennent d'être lancés. «Nous prévoyons la mise en service du premier appel d'offres (les quatre parcs de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire et Saint-Brieuc soit 2000 MW au total) en 2020», expose Jean-François Petit, directeur chez Eole Res et membre de la commission «offshore» de FEE. Et encore, dans le meilleur des cas, estime-t-il. Car des recours juridiques pourraient bien aboutir à «zéro mégawatt d'éolien marin en 2020», alors que l'objectif du Grenelle, toujours officiellement d'actualité, est de 6000 MW en 2020.
Les professionnels de l'éolien ont identifié un gisement potentiel de 80.000 MW au large des côtes françaises. 80.000 MW représentent 13.000 turbines de 6 MW comme en construisent Siemens ou Alstom. FEE estime que, pour des raisons d'acceptabilité, les éoliennes devront être plantées au-delà de dix kilomètres de la côte. «Nous avons tenu compte des servitudes de navigation, de la Défense nationale, des sémaphores» pour identifier les zones favorables, explique Philippe Gouverneur, le «M. Offshore» de la FEE et «restreint ces zones à des fonds de 50 mètres maximum». C'est pour cette raison ainsi qu'à cause «d'une géophysique difficile» qu'aucune zone n'a été identifiée sur le flanc ouest de la Bretagne, et que seules deux l'ont été en Méditerranée. Au-delà de 50 mètres de profondeur, les coûts de pose des fondations sont excessifs. Quant aux éoliennes flottantes, elles relèvent encore de la recherche et développement.
Sur ce potentiel de 80.000 MW, FEE juge réaliste de développer 15.000 MW à l'horizon 2030, soit deux fois moins que l'objectif du gouvernement britannique à la même échéance (33.000 MW).
Extrait du Figaro
La carte de France des éoliennes en mer en 2030
Alors que le gouvernement a publié en début de semaine le cahier des charges de l'appel d'offres portant sur les futurs parcs éoliens en mer de Noirmoutier et du Tréport, le syndicat professionnel France énergie éolienne (FEE) a identifié les zones où pourraient être implantées des milliers d'éoliennes dans les vingt prochaines années. Une carte que l'organisme va présenter à l'État.
Car, à la différence du Royaume-Uni qui a un plan très ambitieux, la France, pourtant forte du deuxième gisement éolien en Europe, n'a pour l'heure pas planifié le déploiement de l'éolien en mer au-delà des deux appels d'offres qui viennent d'être lancés. «Nous prévoyons la mise en service du premier appel d'offres (les quatre parcs de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire et Saint-Brieuc soit 2000 MW au total) en 2020», expose Jean-François Petit, directeur chez Eole Res et membre de la commission «offshore» de FEE. Et encore, dans le meilleur des cas, estime-t-il. Car des recours juridiques pourraient bien aboutir à «zéro mégawatt d'éolien marin en 2020», alors que l'objectif du Grenelle, toujours officiellement d'actualité, est de 6000 MW en 2020.
Les professionnels de l'éolien ont identifié un gisement potentiel de 80.000 MW au large des côtes françaises. 80.000 MW représentent 13.000 turbines de 6 MW comme en construisent Siemens ou Alstom. FEE estime que, pour des raisons d'acceptabilité, les éoliennes devront être plantées au-delà de dix kilomètres de la côte. «Nous avons tenu compte des servitudes de navigation, de la Défense nationale, des sémaphores» pour identifier les zones favorables, explique Philippe Gouverneur, le «M. Offshore» de la FEE et «restreint ces zones à des fonds de 50 mètres maximum». C'est pour cette raison ainsi qu'à cause «d'une géophysique difficile» qu'aucune zone n'a été identifiée sur le flanc ouest de la Bretagne, et que seules deux l'ont été en Méditerranée. Au-delà de 50 mètres de profondeur, les coûts de pose des fondations sont excessifs. Quant aux éoliennes flottantes, elles relèvent encore de la recherche et développement.
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