Préférez vous l implantation d une station météo ou de l énergie éolienne dans le Medoc ?
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Que préférez vous voir dans le Médoc ?
Préférez vous l implantation d une station météo ou de l énergie éolienne dans le Medoc ?
Après le refus de permis de construire de la station météo France a St. Laurent du Médoc (actualite de c est dernier jours )je viens prendre des différent avis des medocains sur le sujet de cette implantation et celles de l éventuelle implantions de fermes éolienne dans le Medoc
xavier33- Messages : 145
Réputation : 9
Date d'inscription : 07/10/2012
Médoc : Radar Météo France ou éoliennes
Bonjour,
L'implantation d'un radar Météo France à ST-LAURENT-MEDOC était tout simplement incompatible avec le développement des éoliennes terrestres en Médoc, notamment le projet de NAUJAC-SUR-MER qui traine depuis des années et de nombreux autres projets suite à la publication du Schéma Régional Eolien pour l'Aquitaine qui définit les zones prioritaires pour l'installation d'éoliennes sur notre territoire d'ici 2020.
L'implantation d'un radar aurait tout simplement empêché tout projet dans un rayon de 20 km autour du radar.
Il s'agit ensuite de comparer les apports du radar et les apports des éoliennes terrestres.
Là il n'y a pas photo :
- le radar n'aurait rapporté que €4000 à la commune de ST LAURENT-MEDOC pour la vente du terrain, aucun emploi puisque le personnel aurait été transféré du site actuel de Mérignac
- les éoliennes vont créer de nombreux emplois directs et indirects (les éoliennes sont fabriquées à partir de matériaux composites, secteur où le Médoc est déjà en pointe avec notamment Epsilon Composites, Composites Aquitaine, Strato Compo...), apporter des loyers conséquents chaque année aux communes dans lesquelles elles seront implantées (revenus indispensables pour ces communes avec la baisse notamment des revenus liés à la filière bois). Les éoliennes terrestres font donc partie avec l'ensemble des autres énergies renouvelables du développement économique et social du Médoc. Les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique sont bien des filières du présent et des filières d'avenir pour le Médoc avec en point de mire un Médoc à énergie positive.
La décision du préfet est logique puisqu'elle est compatible avec l'axe de développement du Médoc autour des composites et des énergies renouvelables et le Schéma Régional Eolien.
Raymond PIOMBINO
L'implantation d'un radar Météo France à ST-LAURENT-MEDOC était tout simplement incompatible avec le développement des éoliennes terrestres en Médoc, notamment le projet de NAUJAC-SUR-MER qui traine depuis des années et de nombreux autres projets suite à la publication du Schéma Régional Eolien pour l'Aquitaine qui définit les zones prioritaires pour l'installation d'éoliennes sur notre territoire d'ici 2020.
L'implantation d'un radar aurait tout simplement empêché tout projet dans un rayon de 20 km autour du radar.
Il s'agit ensuite de comparer les apports du radar et les apports des éoliennes terrestres.
Là il n'y a pas photo :
- le radar n'aurait rapporté que €4000 à la commune de ST LAURENT-MEDOC pour la vente du terrain, aucun emploi puisque le personnel aurait été transféré du site actuel de Mérignac
- les éoliennes vont créer de nombreux emplois directs et indirects (les éoliennes sont fabriquées à partir de matériaux composites, secteur où le Médoc est déjà en pointe avec notamment Epsilon Composites, Composites Aquitaine, Strato Compo...), apporter des loyers conséquents chaque année aux communes dans lesquelles elles seront implantées (revenus indispensables pour ces communes avec la baisse notamment des revenus liés à la filière bois). Les éoliennes terrestres font donc partie avec l'ensemble des autres énergies renouvelables du développement économique et social du Médoc. Les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique sont bien des filières du présent et des filières d'avenir pour le Médoc avec en point de mire un Médoc à énergie positive.
La décision du préfet est logique puisqu'elle est compatible avec l'axe de développement du Médoc autour des composites et des énergies renouvelables et le Schéma Régional Eolien.
Raymond PIOMBINO
Radar météo : le préfet aurait préféré un « accord intelligent »
Michel Delpuech aurait aimé qu'une solution soit trouvée pour que le radar et les éoliennes puissent s'entendre.
Michel Delpuech, un préfet anti-météo ? Difficile de retenir la rumeur depuis qu'il a pris la décision d'interdire à Météo France d'installer un radar à Saint-Laurent-Médoc. Un radar « nouvelle génération » pour remplacer celui, vieillissant, de Bordeaux-Mérignac.
« Je ne pouvais pas faire autrement », martèle-t-il en rappelant que le schéma régional éolien signé le 28 septembre 2012 considérait le Médoc « comme le secteur le plus propice au développement éolien ». Accepter le radar, c'était anéantir le schéma, le Médoc pouvant être totalement gelé par un cercle de protection de 40 kilomètres de diamètre.
« Vous imaginez ce que cela fait dans le Médoc ? », lance le préfet. « Le périmètre de protection déborderait d'un côté sur l'océan, de l'autre côté sur l'estuaire, autant dire qu'il paralyserait tout le secteur. »
Des dérogations sont tout de même parfois accordées entre le 5e et le 20e kilomètre autour du radar ? « Dans un rayon de 5 kilomètres, il est impossible de construire une éolienne et c'est là c'est normal puisque cela brouille les images. Entre le 5e et le 20e kilomètre, c'est moins gênant. Météo France n'y interdit pas systématiquement les installations mais le fait tout de même souvent. Ce qui rend les projets impossibles. J'en parle en conséquence de cause. J'ai vécu ce type de situation dans les régions où j'ai exercé auparavant. »
Le plan B
Pour le Médoc, le préfet dit qu'il aurait aimé qu'une solution satisfaisante pour tous soit trouvée. Il ne parle pas de compromis mais plutôt « d'un accord intelligent ». « C'est la raison pour laquelle nous avons organisé une réunion le 15 février. Pour engager le dialogue. Nous souhaitions un débat constructif, cela n'a pas été le cas. »
Dans ce dossier, le préfet ne tient cependant pas à porter l'habit de « l'anti-Météo » ou de celui qui mettrait en péril la sécurité des biens et des personnes. « Dans la région, on ne part pas de zéro, dit-il, il y a déjà un radar et il fonctionne. Il n'y a donc pas de réelle urgence. » Là où il est, ce dernier ne dérange non plus personne.
Pourquoi ne pas mettre le nouveau à la place du premier ? Le préfet ne répond pas, mais son sourire en dit long. Au demeurant, il ne serait pas hostile à cette solution. Un plan B que n'envisage pas du tout pour sa part Météo France, l'établissement public comptant installer son appareil de mesures bien plus haut en Gironde pour échapper aux « brouillages » que provoque la zone urbaine et mieux couvrir les Charentes.
Article Sud Ouest du 05/03/2013
Michel Delpuech, un préfet anti-météo ? Difficile de retenir la rumeur depuis qu'il a pris la décision d'interdire à Météo France d'installer un radar à Saint-Laurent-Médoc. Un radar « nouvelle génération » pour remplacer celui, vieillissant, de Bordeaux-Mérignac.
« Je ne pouvais pas faire autrement », martèle-t-il en rappelant que le schéma régional éolien signé le 28 septembre 2012 considérait le Médoc « comme le secteur le plus propice au développement éolien ». Accepter le radar, c'était anéantir le schéma, le Médoc pouvant être totalement gelé par un cercle de protection de 40 kilomètres de diamètre.
« Vous imaginez ce que cela fait dans le Médoc ? », lance le préfet. « Le périmètre de protection déborderait d'un côté sur l'océan, de l'autre côté sur l'estuaire, autant dire qu'il paralyserait tout le secteur. »
Des dérogations sont tout de même parfois accordées entre le 5e et le 20e kilomètre autour du radar ? « Dans un rayon de 5 kilomètres, il est impossible de construire une éolienne et c'est là c'est normal puisque cela brouille les images. Entre le 5e et le 20e kilomètre, c'est moins gênant. Météo France n'y interdit pas systématiquement les installations mais le fait tout de même souvent. Ce qui rend les projets impossibles. J'en parle en conséquence de cause. J'ai vécu ce type de situation dans les régions où j'ai exercé auparavant. »
Le plan B
Pour le Médoc, le préfet dit qu'il aurait aimé qu'une solution satisfaisante pour tous soit trouvée. Il ne parle pas de compromis mais plutôt « d'un accord intelligent ». « C'est la raison pour laquelle nous avons organisé une réunion le 15 février. Pour engager le dialogue. Nous souhaitions un débat constructif, cela n'a pas été le cas. »
Dans ce dossier, le préfet ne tient cependant pas à porter l'habit de « l'anti-Météo » ou de celui qui mettrait en péril la sécurité des biens et des personnes. « Dans la région, on ne part pas de zéro, dit-il, il y a déjà un radar et il fonctionne. Il n'y a donc pas de réelle urgence. » Là où il est, ce dernier ne dérange non plus personne.
Pourquoi ne pas mettre le nouveau à la place du premier ? Le préfet ne répond pas, mais son sourire en dit long. Au demeurant, il ne serait pas hostile à cette solution. Un plan B que n'envisage pas du tout pour sa part Météo France, l'établissement public comptant installer son appareil de mesures bien plus haut en Gironde pour échapper aux « brouillages » que provoque la zone urbaine et mieux couvrir les Charentes.
Article Sud Ouest du 05/03/2013
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