Le Phare de Cordouan
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Le Phare de Cordouan
Le phare de Cordouan se trouve à 7 kilomètres en mer, à égale distance des côtes girondines et charentaises. Il est le plus ancien des phares français encore en activité. Classé monument historique dès 1862 - en même temps que la cathédrale Notre-Dame de Paris - il a été construit sur un îlot rocheux aujourd'hui cadastré parcelle n°1 de la commune du Verdon-sur-Mer. Son architecture grandiose, résultat d'une histoire longue et tourmentée, a fait de Cordouan un Versailles de la mer, un phare unique au monde dont la visite ne peut que susciter l'émerveillement.
Haut de 67,50 mètres et 311 marches, il est composé d'une tour tronconique en maçonnerie et pierre de taille reposant sur un mur d'enceinte de 41 mètres de diamètre et de 8,30 mètres de hauteur également en pierre de taille. Au pied du mur d'enceinte, une digue de 260 mètres faite de pierres apparentes facilite le débarquement des approvisionnements nécessaires aux gardiens.
La digue mène vers la porte d'entrée qui ouvre sur un escalier qui conduit à la plate-forme.
Renseignements :
Office de tourisme du Verdon
2 rue des frères Tard
33123 Le Verdon-sur-Mer
Tél. 05 56 09 61 78
E-mail : tourismeleverdon-sur-mer@wanadoo.fr
Au départ de la Pointe de Grave avec la Vedette La Bohême II et le capitaine Richard Grass (99 passagers - réservation indispensable):
E-mail : contact@vedette-laboheme.com
Durée de la sortie : 4 heures environ
Durée de la traversée : 30 minutes environ
Cordouan : le roi des phares éclairé par la 3D
Un nouveau site Internet permet une visite du phare à travers les âges avec animations en trois dimensions
Cordouan, vous connaissez, naturellement. Mais comme ça, pas sûr : si le « roi des phares » a déjà eu droit à des livres et des sites souvent réalisés par des amateurs éclairés, l'adresse du ministère de la Culture www.cordouan.culture.fr propose une visite depuis son fauteuil encore mieux qu'en vrai, les embruns en moins. Et on peut s'y risquer sans attendre la marée.
Vincent Guigueno (ministère de l'Écologie) et Thomas Sagory (ministère de la Culture), qui présentaient le site hier soir à la Drac de Bordeaux, ont recensé 700 documents, jamais rassemblés en aussi grand nombre. Photos, cartes marines (y compris celle des épaves de l'estuaire !), plans historiques, charte de 1088 portant la première mention de l'île de Cordouan, dessins de l'architecte Louis de Foix, interviews de spécialistes pour décrypter l'architecture, on en passe et des plus inédits, permettent de tout savoir sur le monument, son environnement, ses gardiens et ses techniques d'éclairage. La visite à 360 ° jusqu'à la lanterne offre l'occasion de s'attarder et de zoomer sur des détails qu'on n'a pas toujours le temps de voir en « live » comme les inscriptions de la chapelle. Des onglets chronologiques très fournis rappellent l'épopée des travaux, de la Renaissance aux modernes restaurations en passant par le rehaussement de 1790 et l'installation de la lentille Fresnel.
En version nocturne
Surtout, le site est doté de la plate-forme 3DExpérience développée par Dassault Systèmes. Le groupe s'en est déjà servi pour les pyramides du Caire mais la propose pour la première fois pour le patrimoine français. Il vaut mieux disposer d'un ordinateur puissant mais le module complémentaire se télécharge facilement et l'expérience immersive, y compris pour les premiers états du phare, du temps où il éclairait avec des feux à charbon, est impressionnante. On peut même jouer à déchaîner des tempêtes ou choisir une version nocturne. Cordouan vaut bien ça.
www.cordouan.culture.fr
article tiré du Sud ouest
Cordouan, vous connaissez, naturellement. Mais comme ça, pas sûr : si le « roi des phares » a déjà eu droit à des livres et des sites souvent réalisés par des amateurs éclairés, l'adresse du ministère de la Culture www.cordouan.culture.fr propose une visite depuis son fauteuil encore mieux qu'en vrai, les embruns en moins. Et on peut s'y risquer sans attendre la marée.
Vincent Guigueno (ministère de l'Écologie) et Thomas Sagory (ministère de la Culture), qui présentaient le site hier soir à la Drac de Bordeaux, ont recensé 700 documents, jamais rassemblés en aussi grand nombre. Photos, cartes marines (y compris celle des épaves de l'estuaire !), plans historiques, charte de 1088 portant la première mention de l'île de Cordouan, dessins de l'architecte Louis de Foix, interviews de spécialistes pour décrypter l'architecture, on en passe et des plus inédits, permettent de tout savoir sur le monument, son environnement, ses gardiens et ses techniques d'éclairage. La visite à 360 ° jusqu'à la lanterne offre l'occasion de s'attarder et de zoomer sur des détails qu'on n'a pas toujours le temps de voir en « live » comme les inscriptions de la chapelle. Des onglets chronologiques très fournis rappellent l'épopée des travaux, de la Renaissance aux modernes restaurations en passant par le rehaussement de 1790 et l'installation de la lentille Fresnel.
En version nocturne
Surtout, le site est doté de la plate-forme 3DExpérience développée par Dassault Systèmes. Le groupe s'en est déjà servi pour les pyramides du Caire mais la propose pour la première fois pour le patrimoine français. Il vaut mieux disposer d'un ordinateur puissant mais le module complémentaire se télécharge facilement et l'expérience immersive, y compris pour les premiers états du phare, du temps où il éclairait avec des feux à charbon, est impressionnante. On peut même jouer à déchaîner des tempêtes ou choisir une version nocturne. Cordouan vaut bien ça.
www.cordouan.culture.fr
article tiré du Sud ouest
Il manque 5 millions pour financer la rénovation du phare de Cordouan
A 7 kilomètres au large de l'estuaire de la Gironde, on trouve le phare de Cordouan. L'histoire rappelle qu'il s'est « allumé » le 11 juin 1611. Propriété de l'État, le roi des phares est géré depuis 2010 par le Smiddest (Syndicat mixte de développement durable de l'estuaire de la Gironde), une structure associant les deux rives. Tous les ans, ce sont plus de 20 000 visiteurs qui viennent à sa rencontre. Le phare a du succès, mais pour le maintenir en « bonne forme », des travaux sont nécessaires. En 2006, Michel Goutal, l'architecte en chef des Monuments historiques, avait évalué le coût du « lifting » à plus de 10 millions d'euros. « Ce chiffrage est toujours d'actualité », précise aujourd'hui la Drac Aquitaine (Direction régionale des affaires culturelles), qui suit le dossier. Dans une période où les budgets sont contraints, la mise à disposition d'une telle somme est loin d'être évidente.
Une première enveloppe
Début décembre, Pascale Got, députée du Médoc, conseillère générale et membre du Smiddest, a plaidé à l'Assemblée nationale pour un pacte financier associant l'État et les collectivités locales (représentées au Smiddest). Il permettrait de cadrer une programmation pluriannuelle des travaux.
Dans son intervention, la parlementaire a fait part d'une estimation à 5 millions d'euros pour la consolidation et la rénovation du phare. « On nous a demandé de procéder à un nouveau chiffrage avec ce qui est le plus urgent à réaliser. Au final, il restera encore 5 millions d'euros à dégager », confie un technicien de la Drac Aquitaine.
Sur cette demande de « pacte financier », initié par la députée Pascale Got, l'État a « accepté le principe d'une participation ». En 2014, une convention devrait être signée avec les collectivités locales. À partir de ce budget de 5 millions d'euros, la répartition se fera sur la base d'un « investissement » partagé à hauteur de 50 % pour chacun des partenaires.
Les collectivités locales, rassemblées au sein du Smiddest - les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime, sans oublier la Région Aquitaine, devront motiver la Région Poitou-Charentes, qui est aussi membre du Smiddest, à mettre la main à la poche. Jusqu'à présent, Ségolène Royal, la présidente, a toujours refusé de verser le moindre centime. Selon elle, c'est à l'État, propriétaire du monument, de financer les travaux. Pour la prise en charge des 2,5 millions d'euros, la bataille s'annonce ardue.
Améliorer la gouvernance
L'autre enjeu de la pérennisation de ce dossier de financement des travaux, c'est le classement du phare au Patrimoine mondial de l'Unesco. Jean-Marie Calbet, le président de l'Association de la sauvegarde du phare de Cordouan, assure que « sans un plan de financement garanti pour l'entretien, il n'y aura pas de classement possible ». À la Drac Aquitaine, on revient sur un autre « paramètre » du classement, qui est la gouvernance de Cordouan : « Elle doit être améliorée et stabilisée si l'on veut se donner une chance d'obtenir le classement », indique un cadre proche du dossier. Au milieu des flots, Cordouan a plus que jamais besoin de ses ambassadeurs pour continuer de rayonner.
article sud ouest du 21/12/2012
Une première enveloppe
Début décembre, Pascale Got, députée du Médoc, conseillère générale et membre du Smiddest, a plaidé à l'Assemblée nationale pour un pacte financier associant l'État et les collectivités locales (représentées au Smiddest). Il permettrait de cadrer une programmation pluriannuelle des travaux.
Dans son intervention, la parlementaire a fait part d'une estimation à 5 millions d'euros pour la consolidation et la rénovation du phare. « On nous a demandé de procéder à un nouveau chiffrage avec ce qui est le plus urgent à réaliser. Au final, il restera encore 5 millions d'euros à dégager », confie un technicien de la Drac Aquitaine.
Sur cette demande de « pacte financier », initié par la députée Pascale Got, l'État a « accepté le principe d'une participation ». En 2014, une convention devrait être signée avec les collectivités locales. À partir de ce budget de 5 millions d'euros, la répartition se fera sur la base d'un « investissement » partagé à hauteur de 50 % pour chacun des partenaires.
Les collectivités locales, rassemblées au sein du Smiddest - les départements de la Gironde et de la Charente-Maritime, sans oublier la Région Aquitaine, devront motiver la Région Poitou-Charentes, qui est aussi membre du Smiddest, à mettre la main à la poche. Jusqu'à présent, Ségolène Royal, la présidente, a toujours refusé de verser le moindre centime. Selon elle, c'est à l'État, propriétaire du monument, de financer les travaux. Pour la prise en charge des 2,5 millions d'euros, la bataille s'annonce ardue.
Améliorer la gouvernance
L'autre enjeu de la pérennisation de ce dossier de financement des travaux, c'est le classement du phare au Patrimoine mondial de l'Unesco. Jean-Marie Calbet, le président de l'Association de la sauvegarde du phare de Cordouan, assure que « sans un plan de financement garanti pour l'entretien, il n'y aura pas de classement possible ». À la Drac Aquitaine, on revient sur un autre « paramètre » du classement, qui est la gouvernance de Cordouan : « Elle doit être améliorée et stabilisée si l'on veut se donner une chance d'obtenir le classement », indique un cadre proche du dossier. Au milieu des flots, Cordouan a plus que jamais besoin de ses ambassadeurs pour continuer de rayonner.
article sud ouest du 21/12/2012
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