L'artichaut de Macau
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Re: L'artichaut de Macau
Joël Lacroix, le dernier artichautier de Gironde
L’exploitation de Joël Lacroix s’étend sur 6 hectares, sur la route de Labarde.
Dominique Martinet et Joël Lacroix dans leur magasin, où l’on trouve des artichauts de Macau et d’autres légumes.
© PHOTO M.-F. J.
Il y avait le dernier des Mohicans, il y a aussi le dernier artichautier de Gironde. Joël Lacroix possède en effet une exploitation, sur la route de Labarde, aux confins de la commune, juste avant le pont des Despartins. Il est né à deux pas, il y a 50 ans, au milieu des artichauts, au domaine de Pachan, aujourd'hui siège de la Fédération départementale de chasse de la Gironde.
Charnu, tendre et sucré, tel est l'artichaut de Macau que chouchoute Joël Lacroix sur 6 hectares en bord de Garonne, en rotation de culture tous les trois ans. Il récolte environ 8 tonnes d'artichauts à l'hectare, à la fraîche, de nuit, à la lampe frontale, dans une hotte comme la vendange. Ici, tout est manuel et naturel, il n'y a aucun ajout de pesticides. Ces artichauts sont vendus au marché de Brienne mais aussi en vente directe, un mode de commercialisation qu'il développe actuellement, dans le petit magasin qu'il vient de créer pour sa compagne Dominique Martinet au 82, avenue de Labarde. Ils y vendent des légumes de saison en partenariat avec des producteurs voisins, avec lesquels ils échangent des artichauts contre des salades, petits pois, pommes de terre, tomates, concombres… et des fruits.
Chez Joël Lacroix, on trouve des artichauts de plusieurs calibres, de 600 à 800 grammes mais aussi des croquettes à déguster crues à la croque au sel. Comme pour la vigne, « la météo et le terroir font l'artichaut ! Maintenant, il faudrait de l'eau pour qu'il garde sa tendresse », ajoute Joël Lacroix.
M.-F. J.
Renseignements au 05 56 35 81 75 ou au 06 03 54 92 57.
Article Sud Ouest du 4 Juin 2015
www.sudouest.fr
L’exploitation de Joël Lacroix s’étend sur 6 hectares, sur la route de Labarde.
Dominique Martinet et Joël Lacroix dans leur magasin, où l’on trouve des artichauts de Macau et d’autres légumes.
© PHOTO M.-F. J.
Il y avait le dernier des Mohicans, il y a aussi le dernier artichautier de Gironde. Joël Lacroix possède en effet une exploitation, sur la route de Labarde, aux confins de la commune, juste avant le pont des Despartins. Il est né à deux pas, il y a 50 ans, au milieu des artichauts, au domaine de Pachan, aujourd'hui siège de la Fédération départementale de chasse de la Gironde.
Charnu, tendre et sucré, tel est l'artichaut de Macau que chouchoute Joël Lacroix sur 6 hectares en bord de Garonne, en rotation de culture tous les trois ans. Il récolte environ 8 tonnes d'artichauts à l'hectare, à la fraîche, de nuit, à la lampe frontale, dans une hotte comme la vendange. Ici, tout est manuel et naturel, il n'y a aucun ajout de pesticides. Ces artichauts sont vendus au marché de Brienne mais aussi en vente directe, un mode de commercialisation qu'il développe actuellement, dans le petit magasin qu'il vient de créer pour sa compagne Dominique Martinet au 82, avenue de Labarde. Ils y vendent des légumes de saison en partenariat avec des producteurs voisins, avec lesquels ils échangent des artichauts contre des salades, petits pois, pommes de terre, tomates, concombres… et des fruits.
Chez Joël Lacroix, on trouve des artichauts de plusieurs calibres, de 600 à 800 grammes mais aussi des croquettes à déguster crues à la croque au sel. Comme pour la vigne, « la météo et le terroir font l'artichaut ! Maintenant, il faudrait de l'eau pour qu'il garde sa tendresse », ajoute Joël Lacroix.
M.-F. J.
Renseignements au 05 56 35 81 75 ou au 06 03 54 92 57.
Article Sud Ouest du 4 Juin 2015
www.sudouest.fr
Et vive la création d'une AOC
Trés bon article.
Il faudrait en profiter avec ceux qui le souhaitent et la municipalité pour créer une AOC - Appelation d'Origine Contrôlée.
C'est un produit de grande qualité qui mérite ses titres de noblesse.
Michel
Il faudrait en profiter avec ceux qui le souhaitent et la municipalité pour créer une AOC - Appelation d'Origine Contrôlée.
C'est un produit de grande qualité qui mérite ses titres de noblesse.
Michel
Michel de Macau- Invité
L'artichaut de Macau
Macau, commune connue pour son artichaut, dont la variété est née en 1920 à Macau
La Gironde fut entre les années 1920 a 1930, le plus gros producteur d'artichauts, principalement cultivés sur les communes de Macau, Ludon, et les Îles de l'Estuaire ( de 300 à 450 ha suivant les années )
************************************************************************************
La récolte des artichauts de Macau démarre. Une plante potagère que Joël Lacroix est le dernier à cultiver à Parempuyre.
le véritable artichaut de Macau
© PHOTO MARIE-FRANÇOISE JAY
Le dernier artichautier
Un véritable artichaut de Macau doit être gros et charnu, comme ceux que cultive Joël Lacroix
© PHOTO MARIE-FRANÇOISE JAY
Il y avait le dernier des Mohicans, Joël Lacroix est le dernier artichautier de la zone. Il est né il y a 50 ans au milieu des artichauts, au domaine de Pachan, où son père Yves cultivait déjà l'artichaut de Macau.
À son retour de l'armée, tout naturellement, Joël Lacroix a poursuivi cette culture. Aujourd'hui elle s'étend sur 6 hectares, en bordure de Garonne, en rotation de culture tous les trois ans. Il récolte environ 8 tonnes d'artichauts à l'hectare, vendus à Brienne mais aussi en vente directe, mode de commercialisation qu'il développe actuellement, puisqu'il produit aussi des melons charentais, des courgettes et des potimarrons. Son projet pour les mois à venir est de développer ce commerce en partenariat avec des producteurs voisins, avec lesquels il envisage des échanges de produits. Résultat : au 82 avenue de Labarde, on trouvera en plus des artichauts, des pommes de terre, des tomates, des concombres, des oignons… et autres primeurs.
Joël Lacroix vit au rythme des travaux requis pour la culture de « cette plante potagère de forme ronde de la famille des composées-astéracées dont on suce les feuilles et mange le cœur ».
D'ici quelques jours, aux alentours du 10 mai, il va commencer à cueillir ses premiers artichauts de Macau dont les spécificités sont d'être gros et charnus avec un beau cœur, « c'est le terroir qui fait tout ! »
De nuit et à la main
En parallèle, il refait des plants. Chez les artichauts il y a plusieurs calibres et sur un même pied, on trouve un maître - le plus gros jusqu'à 800 g, deux filleuls et des croquettes, le tout reconnu à l'œil par le maraîcher. À noter que le ramassage se fait à la fraîche, de nuit, à la lampe frontale, dans une hotte comme la vendange ; qu'ici tout est manuel et naturel, puisqu'il n'y a aucun ajout de pesticides.
Autre découverte, l'artichaut ne se mange pas que bouilli en vinaigrette, il peut être farci et gratiné, ses fonds peuvent accompagner une viande, les petits se dégustent à la croque au sel… sans oublier les queues. Dans le temps, les hôpitaux de Bordeaux étaient de gros consommateurs de « carlines ».
Après avoir préparé ses terres, Joël Lacroix souffle un peu, de fin novembre à fin février, mois pendant lesquels il entretient son matériel, mais s'adonne aussi à la ferronnerie d'art. « Il sait tout faire, souffle sa femme, il a des mains en or ! »
Marie-Françoise Jay Sud Ouest du 03/05/2014
La Gironde fut entre les années 1920 a 1930, le plus gros producteur d'artichauts, principalement cultivés sur les communes de Macau, Ludon, et les Îles de l'Estuaire ( de 300 à 450 ha suivant les années )
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La récolte des artichauts de Macau démarre. Une plante potagère que Joël Lacroix est le dernier à cultiver à Parempuyre.
le véritable artichaut de Macau
© PHOTO MARIE-FRANÇOISE JAY
Le dernier artichautier
Un véritable artichaut de Macau doit être gros et charnu, comme ceux que cultive Joël Lacroix
© PHOTO MARIE-FRANÇOISE JAY
Il y avait le dernier des Mohicans, Joël Lacroix est le dernier artichautier de la zone. Il est né il y a 50 ans au milieu des artichauts, au domaine de Pachan, où son père Yves cultivait déjà l'artichaut de Macau.
À son retour de l'armée, tout naturellement, Joël Lacroix a poursuivi cette culture. Aujourd'hui elle s'étend sur 6 hectares, en bordure de Garonne, en rotation de culture tous les trois ans. Il récolte environ 8 tonnes d'artichauts à l'hectare, vendus à Brienne mais aussi en vente directe, mode de commercialisation qu'il développe actuellement, puisqu'il produit aussi des melons charentais, des courgettes et des potimarrons. Son projet pour les mois à venir est de développer ce commerce en partenariat avec des producteurs voisins, avec lesquels il envisage des échanges de produits. Résultat : au 82 avenue de Labarde, on trouvera en plus des artichauts, des pommes de terre, des tomates, des concombres, des oignons… et autres primeurs.
Joël Lacroix vit au rythme des travaux requis pour la culture de « cette plante potagère de forme ronde de la famille des composées-astéracées dont on suce les feuilles et mange le cœur ».
D'ici quelques jours, aux alentours du 10 mai, il va commencer à cueillir ses premiers artichauts de Macau dont les spécificités sont d'être gros et charnus avec un beau cœur, « c'est le terroir qui fait tout ! »
De nuit et à la main
En parallèle, il refait des plants. Chez les artichauts il y a plusieurs calibres et sur un même pied, on trouve un maître - le plus gros jusqu'à 800 g, deux filleuls et des croquettes, le tout reconnu à l'œil par le maraîcher. À noter que le ramassage se fait à la fraîche, de nuit, à la lampe frontale, dans une hotte comme la vendange ; qu'ici tout est manuel et naturel, puisqu'il n'y a aucun ajout de pesticides.
Autre découverte, l'artichaut ne se mange pas que bouilli en vinaigrette, il peut être farci et gratiné, ses fonds peuvent accompagner une viande, les petits se dégustent à la croque au sel… sans oublier les queues. Dans le temps, les hôpitaux de Bordeaux étaient de gros consommateurs de « carlines ».
Après avoir préparé ses terres, Joël Lacroix souffle un peu, de fin novembre à fin février, mois pendant lesquels il entretient son matériel, mais s'adonne aussi à la ferronnerie d'art. « Il sait tout faire, souffle sa femme, il a des mains en or ! »
Marie-Françoise Jay Sud Ouest du 03/05/2014
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